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LES AILES DU COEUR

Dernière mise à jour : 2 juil.




LES AILES DANS LE TIROIR : LA SUITE




À la naissance du tableau de l’ange sur le comptoir, le gateau des anges, je ne pouvais ignoré qu'un jour je ressortirais les ailes du tiroir.

Reposant tout au fond de celui-ci, recouvertes de plein de petits rien et d'une impression d'âge à l'arrêt, elles se fesaient toujours aussi radieuses. Le temps sans emprise n'avait effleuré aucune de ses plumes... elles étaient toujours à l'abri de l'oubli !


Ces dernières années ne s'étaient pas gènées pour éprouvé mes pas de mère...

La tempête se jouait bien de mes départ sans direction, de mes envols en tête d'opinion et de mes certitudes.

Pourtant, le décor s'ajustait en concert avec la trame en bas-fonds du contenu de l'histoire de ma vie. Rien ne manquait, tout était là...

Blessures et panoplie de barricades avec clef sur le cadenas. Bien clôturée à l'intérieure de moi, au dedans de ma bienveillance et de l'harmonie à tout prie, la dossonance des répercutions frappait le rythme brisé de la mélodie. L'air de ma voix devenait complainte aux accents d'oiseaux sans plumes et sans vie...


Le trépas se décline à tout les temps !!!


Le manque d'intérêt engloutit rapidement l'ambiance de mes jours, la chanson sonnait baliverne et faux semblant, je n'y avais plus d'intérêt.

La ballade champêtre transformé en refrain sans notes de fond, sans cœur, brusquement dénatura la beauté apparente du paysage. Je ne voyais que le déchirement tout au fond de mes convictions. La désolation fleurissait les murs de mes espérances et pas de retour possible sur désirs à valeur d'assurance du je sais...


Vous connaissez ?


Mes projets anéantis, la vie se mesura sur scène d'environnement orphelin d'engagements résiliers. Je perdis, quelques instants j'y ai cru, tout ce qui m'étais cher... j'avais tord !


D'un geste flâneur j'effleurais le contour des ailes dans le tirroir...


L'effet fût immédiat, la délicieuse odeur de pain aux raisins et chocolat secoua instannément le goût délicat du vivant endormi et je me suis souvenue...

De la vie qui Est et que je suis...


Sans retour !!!


J'entends bien maintenant qu'il n'y a d'autre espaces à consulter que celui du dedans de moi à voir et revoir sans modération. L'option maman quitta inopinément pour le meilleur de la suite de nos vies mutuelles,


Je t'aime bel ange...


Mes ailes contres les tiennes, jouons à être sans retenue et sans histoires à faire peur ou pas...

Soyons la Vie sans mesure ni réserve toutes ailes déployées et vivons sans limites nos coeurs libres de certitudes, de prétentions à savoir, afranchi de toute illusions jouons à être la vie que nous sommes.


Je t'aime trésor...


Gloria M



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